The Cruise of the Branwen
THE FENCING TOURNAMENT d'arret; et, oh stupeur ! c'est un Fran~ais qui reclamait energiquement que la pointe d'arret n'etait pas necessaire ; que les vestes dechirees de MM. les fleurettistes couteraient vraiment .trop cher ; que le jeu a la main, les piqures a l'avant-bras n'etaient point la fine fleur de l'escrime; qu'on ne possedait pas les gants necessaires ; que le danger des blessures etait grave. Je me croyais mort et enterre il y a cinq ans ; il me fallut un bock solide de biere Athenienne avant de me realiser aux Jeux Olympiques de 1906; j'avais deja commence ma priere a Diony– sus (c'est a lui que je priais toujours l'an 404 avant J.-C.) et des plis de mon peplum violace j'exhibais l'offrande ingenue mais sincere que preferait cette Divinite virile, quand j'entendis Verbrugge (le celebre professeur d'Anvers, bien entendu) qui me soutenait, en ajoutant la_ craie, afin d'avoir une piqOre et une marque aussi. Indignes, MM. les jures nous refuserent carre– ment. Les votes etaient dix contre deux ; les deux etaient un Belge et un Anglais. Hatons de vous soulager un peu. L'arrivee a Athenes de M. de la Falaise a tellement boule– verse les esprits des dix Hellenodikes recalcitrants. qu' a la fin on se servait de la pointe d'arret, cofite que coute; mais les idees furent tant soit peu embrouillees. On hesitait d'annoncer comme touche un monsieur dont le veston vous exhibait un trou large comme mes deux doigts; un coup d'arret au bras n'etait guere admis quand le monsieur qui le recevait avait fait un degagement n7
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy OTM4MjQ=