The Cruise of the Branwen

THE OLYMPIC GAMES a fond d'une beaute non moins impeccable que tardive; on etait evidemment peu accoutume aux attaques a la main, et par habitude on negli– geait de les regarder. Comme il n'y avait pas de pointes d'arret en Athenes j'ai dft limer moi– meme les clous 'et froisser le fil des pointes de l'equipe Anglaise. Et je vous previendrai que c'est seulement du combat d'equipes a l'epee que je pretends vous donner mon opinion person– nelle, dans ma qualite d'escrimeur ecrivain; ni comme Anglais, ni comme capitaine d'equipe; et il me sera ainsi permis d'ajouter que j'ai dfr instruire la plupart de mes collegues dans le mystere des tableaux de pointage, dont on me faisait le compliment de copier mes exemplaires pour le tournoi. Voici done l'histoire du Tournoi d'Equipes. J e vais ecrire avec la franchise la plus sincere, sans vous cacher la moindre nuance de mes propres pensees. On avait re~u officiellement les noms de dix equipes. L' Autriche et la Suisse n'ap– paraissaient pas. Quoiqu'ayant seulement quatre tireurs a l'epee pour chaque nation, le nombre d'equipes ne nous permettait pas d'envisager la methode americaine, ce qui aurait necessite vingt– huit poules de seize combats. Nous avons done precede, comme au lawn tennis, par le tirage au sort. L'Allemagne devait rencontrer l' Angle– terre afin de decider qui aurait l'honneur de tirer contre les vainqueurs du combat entre la Hollande et la Belgique. L'Italie et la Hongrie se sont retires apres le tirage. La France, alors, sans combat, entrait la demi-finale contre la Grece, II8